La gestion raisonnée de la population des pigeons passe par leur contraception, à défaut de pigeonniers, mais également par un apport alimentaire qui soit suffisant et adapté à leurs nécessités et ceci sans équivoque.
L’asbl est sur le terrain chaque jour et peut témoigner de la catastrophe du quotidien des pigeons quand ils ne sont pas alimentés, ainsi que de la solution simple à apporter : autorisation de nourrissage associée au contrôle des naissances, sur un maximum de sites choisis.
Si l’environnement fait barrage à la contraception, de son côté, Neornivet fait barrage à l’alimentation. Mais aucune de ces parties ne prend en compte le bien-être minimum des pigeons et de la réalité des faits qui sont établis à Ixelles en ce qui concerne le bon déroulement du programme.
Il n’y a plus à prendre des pincettes avec le nourrissage d’un animal dépendant dès l’instant où le contrôle des naissances est rendu possible. Le nourrissage n’entre aucunement en concurrence avec la contraception. Les citoyens en comprennent le principe beaucoup plus rapidement que les dirigeants et il n’y a plus aucune objection à y apporter parce que la régulation de cet animal ne peut pas primer sur leurs droits.
Le bon état de santé des pigeons de Ixelles, comparé à l’état de santé des communes à proximité, est le premier témoin d’une distorsion de pensée concernant leur autonomie déclarée.
Nous avons rendu cet animal dépendant depuis des siècles, la régulation ne doit pas être la plus rapide possible pour enrayer un problème que nous lui avons imposé. La malnutrition et la dénutrition sont aussi violentes que le gazage. C’est de la plus grande évidence pour n’importe quel animal domestique évoluant sur un terrain sans ressources. Les pigeons sédentaires n’étant pas déchetivores.
De plus, interdire leur alimentation mène les pigeons tout droit au rang de nuisible. Ce n’est pas à leur souhaiter. Les pigeons se rassemblent tous aux seuls endroits encore disponibles de nourriture, et ça se retourne doublement contre eux.
La seule façon de réintégrer les pigeons au paysage et de faire bonne cohabitation avec eux est d’envisager un programme de gestion à vie tel qu’àIxelles. Comme est envisagée la prise en charge de l’errance des chats en ville dans les mentalités.
- Demander à la firme de contraception Neornivet d’établir la liste des groupes principaux à prendre en charge dans la commune. Il est préférable d’envisager un minimum de 10 sites par commune ;
- informer les citoyens de la possibilité de nourrir les pigeons sur les sites décidés de gestion par une explication précise sur un maximum de supports (panneaux, site internet, journal communal, toutes boîtes)
Pour exemple :
Il est interdit d’alimenter les pigeons en ville, hormis aux graines et uniquement sur les sites repris de gestion communale par contraception. Votre candidature doit être déposée auprès du service du bien-être animal de la commune.
- Il sera préférable de diriger également chaque candidat vers l’asbl afin de leur fournir toutes les explications nécessaires en vue d’un bon déroulement
À savoir :
• l’horaire de nourrissage va de 2 h après l’aube à 2 h avant la nuit ;
• port d’un gilet communal ;
• information et sensibilisation de la population sur le plan de gestion en gardant l’esprit cordial ;
• mise des déchets dans les poubelles.
- Ne pas limiter les nourrisseurs candidats. Les pigeons ne seront jamais aussi bien alimentés que à Ixelles, pour une raison de budget et de disponibilité. Mais au moins il existera quelques endroits de sauvegarde possible ;
- et c’est tout.. ce n’est tellement pas plus compliqué que ça.
Il est nécessaire de renverser la vapeur au niveau de l’information fournie aux citoyens depuis les sevices communaux. Les pigeons ne sont pas nuisibles. Ils ne transmettent pas plus de maladies aux humains que n’importe quel animal domestique. Les dégâts quils causent ne sont essentiellement que des désagréments. Son espèce est protégée par dans les textes de loi. Favoriser la haine de cet animal en diffusant des affirmations erronées à son sujet pour détourner la perception que les gens en ont n’est moralement pas acceptable.
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